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lundi 8 août 2016

Reflet

Vie


Je mentirais si je disais que je n’ai jamais souffert.
Pourtant les sentiments humains me sont étrangers et je ne crois pas les connaître un jour. Je suis le vent, la terre, l’eau et même le feu. Je suis la mort et la vie, la musique et le silence. Je n’ai pas de forme, pas d’odeur ni de couleur. Je suis. Si le monde était aussi simple, la misère n’existerait même pas en terme d’idée. Mais le monde est un équilibre fragile et continu, pour chaque face il y a un miroir. Pour chaque miroir il existe une pensée propre et contraire, mais jamais il n’y aura d’exactitude. Comme vous et moi, le monde existe et vit, à travers moi à travers eux. Pluie et soleil, neige et vapeur, équilibre toujours. Une fois dans l’extrême, son contraire se fait monstre pour remettre sa moitié dans son chemin. Le bonheur et le malheur n’existe pas, il n’y a que nous. Le monde n’a de nom que parce que nous lui en donnons un, mais avec ou sans il serait toujours, mais invisible aux yeux des pensants.

Fleurs. Pauvres êtres vivants, pauvre nature morte avant même sa naissance. Condamnation absurde et injuste, équilibre parfait entre cruauté et beauté.

Nous cherchons en vain quelque chose qui n’existe que parce que nous sommes. Nous avons toutes les réponses, mais aveugles que les hommes sont ils ne voient rien et cherchent ailleurs.
Reflet quel joli mot. Il ne veut rien dire, mais jamais nous n’y pensons. Nous interrogeons beaucoup de choses, mais jamais les bonnes. Je voudrais être heureuse, mais qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas la bonne question. Il n’y a pas de bonnes questions et surtout il n’existe pas de réponse absolue. Il existe une réponse, celle que l’on se donne en tant qu’individu.
Je ne regrette pas ma vie, mais je ne regretterai pas non plus ma fin. Je serai et aurai été. Le monde n’a pas besoin d’être comme moi ou comme vous, il n’a besoin de rien, même pas d’exister.

Je voudrais parler, je voudrais même crier, sans avoir à me justifier. La vie se justifie-t-elle de faire vivre et tuer des individus ? Je voudrais fondre, ne pas penser ni me poser de question, comme les fleurs au printemps, comme la neige fondue au soleil.


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