L'Histoire des Cinq Royaumes
de L'Ouest
0. Le Commencement
Mais
au fil du temps la grande terre se morcela et c'est ainsi que
naquirent les différentes parties. La première partie est l'île de
l'Ouest, découpée aujourd'hui en cinq royaume, ce qui ne fut pas
toujours le cas.
Bien
avant la création des capitales il y a de cela bien des siècles,
existait une seule et immense cité appelée Tareï ; qui
signifie « Unis dans la peine ». Cette unique ville du
continent était dirigée par un empereur et un conseil. La cité se
découpait en centaines de quartiers tant elle comptait d'habitants.
Les guerres civiles étaient nombreuses et les clans poussaient comme
des champignons, semant la terreur et le chaos dans les différents
quartiers. Malgré cela, nous pouvons dire que cette ère était une
époque de paix. Cette idée de paix se voyait renforcée par le fait
que juste avant la nomination de l'empereur de l'époque, ce dernier
avait fait chasser tous les dragons et autres immenses prédateurs
sur le continent central. Par la suite, l'empereur Naëkinn n'avait
eu aucun mal à être acclamé en tant que souverain des terres de
l'ouest. Le conseil quant à lui, se trouvait composé des préfets
qui régissaient les quartiers. Malheureusement, la plupart vivant au
palais de Tareï n'avaient aucune idée de la vie menée dans leur
quartier respectif. La misère était grande et la colère n'en
devenait que plus féroce et dangereuse.
La
période la plus sanglante des terres de l'ouest fut celle qui suivit
la mort de Naëkinn. Il avait laissé deux enfants derrière lui :
Eiben l'aînée âgée de dix-neuf ans, et Zarnoss le cadet âgé
d'une quinzaine d'années. Les deux enfants eurent une violente
dispute à propos de la succession car aucun des deux ne voulait
laisser la moindre part à l'autre. Eiben en tant qu'aînée n'eut
aucune difficulté à se faire obéir des gardes lorsqu'elle ordonna
que son frère soit secrètement emmené dans les terres lointaines
et arides au nord de la ville. Cependant, Zarnoss avait de son côté
des sympathisants qui le soutenaient fermement. Lorsque son frère
cadet fut hors de la cité, Eiben imposa une réelle dictature
pendant près de deux ans. Les sympathisants de Zarnoss furent pour
la plupart bannis et les rares qui ne subirent pas le courroux de la
nouvelle impératrice fuirent. Deux ans après son avènement, il se passa
une chose que l'impératrice n'avait pas prévu, les opposants au
régime des quartiers qui menaçaient la paix depuis bien des années
attaquèrent une nuit d'été. Ce fut d'une horreur sans nom, des
massacres à tous les coins de rues, des bains de sang et de ruines
qui mirent fin au court règne d'Eiben et détruisirent quasiment
entièrement la grande ville. Au lendemain de ce désastre, plusieurs
groupes de population se formèrent et chacun partit d'un côté du
territoire. Ceux qui restèrent tentèrent de reconstruire certains
bâtiments, mais tout n'était plus que ruine et cendre.
1.
Le Royaume de Vagnar
Pendant
une dizaine d'années les guerres se firent rares, mais ce n'était
qu'une trêve temporaire. Zarnoss qui s'était un peu fait oublier
depuis son exil n'était pas resté les bras croisés. Nourrissant
une haine sans borne pour sa sœur et ceux qui l'avaient soutenue, le
second héritier au trône avait attendu son heure pour prendre sa
revanche. Les groupes de personnes qui étaient partis vers le nord
s'étaient ralliés à sa cause après un discours larmoyants du
pauvre frère cadet. Cependant, au lieu d'envahir l'ancienne ville de
Tareï partiellement reconstruite et bancale, Zarnoss créa sa ville et son
royaume qu'il baptisa « Le royaume de Vagnar », qui
signifie « Le royaume des terres de feu ». (Le mot Nar
signifie « Feu » dans la langue ancienne). Il délimita
son territoire à l'aide du relief et des différents climats.
Les montagnes au sud du désert de Karm étaient une délimitation
parfaite et stratégique pour le jeune homme car c'était juste de
l'autre côté que se tenait l'ancienne grande cité. Zarnoss fit
également construire la prison de Forter dans le désert, qui est
depuis l'un des pires endroits au monde qui existe.
2.
Le Royaume de Siamman
D'un
point de vue géographique et cartographique, le royaume de Siamman
est le principal concurrent du royaume de Vagnar. Avec ce dernier ils
sont tous deux les plus anciens royaumes sur les cinq. Comme dit
précédemment, ce royaume contenait l'ancienne ville de Tareï et
son palais dans lequel fut emprisonnée l'impératrice après la nuit
de la rébellion. Eiben passa près de cinq ans enfermée dans une
cellule froide et miteuse avant qu'on ne lui restitue le trône. La
raison était simple, personne ne savait gouverner à part elle et
étant donné que Zarnoss commençait à devenir une menace
potentiel, il fallait à la ville un véritable dirigeant. Fort
heureusement pour les rares groupes qui étaient restés Eiben avait
bien compris la leçon. La jeune femme s'était rendue compte qu'elle
avait menée une politique bien trop dure à supporter dans les
quartiers, mais elle ne pouvait se blâmer d'avoir été ignorante.
Depuis sa plus jeune enfance Eiben avait été choyée et maintenue à
l'écart de la réalité. Lorsqu'elle était montée au pouvoir,
l'impératrice pensait que tout le monde vivait de la même manière
en dedans et en dehors du palais. Cette ignorance lui coûta
beaucoup, mais elle coûta davantage à ceux qui en avaient fait les
frais.
Après
être remontée sur le trône, l'impératrice elle-même s'ôta le
titre d'impératrice car à présent, et elle avait raison, il n'y
avait plus d'empire. Une fois mise au courant des agissements de son
frère cadet, Eiben fit le seule chose possible : elle créa son
royaume. Elle le nomma « Le royaume de Siamman », qui
signifie « Le royaume des terres calmes ». (Le mot Sia
signifie « eau »). Au milieu d'une cité en ruines et d'un
peuple diminué, Eiben réussit l'exploit de redresser la situation
et parvint même à former une petite armée. Cependant les forces
militaires de son frère étaient autrement plus importante. La jeune
femme eu alors l'idée d'envoyer une demande de soutien aux groupes
qui s'étaient éparpillés vers le sud du continent. D'abord
réticents, ils finirent par accepter à la condition que, si ils
sortaient vainqueurs, la dirigeante leur donnerait une parcelle de
terre où ils pourraient s'établir officiellement et qui serait
reconnu comme royaume indépendant. Eiben accepta cette revendication
sans émettre la moindre réserve, trop heureuse de pouvoir affronter
son frère et protéger ce qui lui était le plus cher : les
terres verdoyantes et sereines de son nouveau royaume. La jeune
dirigeante avait bien mûrit durant son emprisonnement et elle avait
à sa grande surprise compris que ce qu'elle aimait le plus était la
paix. La guerre entre les deux grands royaumes commença donc à
cette époque, et elle demeure malheureusement toujours aujourd'hui.
3.
Le Royaume de Kirlanie
Le
Royaume de Kirlanie à la particularité qu'il n'est pas délimité
par une chaîne de montagnes comme le sont les limites des autres
royaumes. En réalité, une muraille fut construite lors de l'annonce
officielle de la création de ce royaume par les groupes qui avaient
soutenu Eiben dans sa lutte contre son frère. Quelques années avant
la mort de cette dernière, les Sammaniens et leurs alliés étaient
parvenus à prendre la partie Ouest du royaume de Zarnoss en passant
par la forêt de Guina qui avait été un point très stratégique et
déterminant dans la bataille. Après la défaite, les forces
Vagnaros avaient été contraintes de battre en retraite. Eiben tint sa
promesse et offrit cette terre balayée par les vents marins aux
alliés qui, en remerciement, promirent de rester fidèle au royaume
de Siamman et ses habitants. Un accord de paix fut signé par le
représentant de ce nouveau royaume Luxi Fohar et la dirigeante de
Siamman Eiben.
Le
Royaume de Kirlanie a été baptisé ainsi car cela signifie « Le
royaume du vent protecteur » (Kir dans la langue ancienne
voulant dire « Vent », Lani « le protecteur »).
La
Muraille d'Estèb (signifie « l'infranchissable ») est
une muraille faite de pierres, de bois, de sable solidifié et de
métal. Elle résiste aux fortes tempêtes de vent et aux assauts de
l'armée du royaume voisin. Évidemment, il existe un moyen de
franchir cette barrière, mais les deux seuls passages se trouvent
dans la forêt de Guina qui est sous la surveillance et protection
des Siammaniens.
Mais
ce n'est pas tout. Ce royaume abrite la ville de Cab qui est une
ville clef dans le commerce maritime et le point de liaison avec le
cinquième royaume, le royaume de Dolkö. La ville de Cab est la base
de l'économie du royaume.
Pour
ce qui est du climat, sachez que c'est sans doute la région où il
fait le meilleur. Le vent n'est pas fort toute l'année et il permet
de provoquer des tempêtes de sable dans le désert de Karm. Cette
barrière naturelle assure une sécurité aux habitants et des
paysages attrayants.
4.
Le Royaume d'Üraski
Ce
royaume fut créé bien des années après la mort de Zarnoss et
Eiben par Farrner Laldle. Il ne compte pas beaucoup d'habitants car
les conditions de vie et le climat sont très rudes. Les Plateaux de
glace de Virdum sont certes une efficace barrière naturelle, mais
sont aussi un sérieux problèmes pour se ravitailler. De plus,
l'empereur Naëkinn avait eu beau faire chasser de nombreuses
créatures dangereuses, il n'avait pas pris la peine de faire le
ménage sur les plateaux. La menace n'est donc pas seulement humaine.
La deuxième frontière se trouve être un fleuve, le Fleuve Veaneu
qui alimente toute la population.
Pour
ce qui est de cette population, la plupart sont des déserteurs,
d'anciens prisonniers ou de simples pauvres gens en fuite. Environ
95 % de cette population vient du royaume de Vagnar. Comme ils
ne pouvaient pas demander asile aux autres régions, les premiers
fondateurs du royaume longèrent la frontière entre Vagnar et
Siamman puis traversèrent le fleuve. Il fallut beaucoup de temps
avant qu'assez de personnes arrivent pour pouvoir former des villes
puis une capitale. Enfin, le Royaume d'Üraski devint officiel plus
de soixante dix ans après la chute de Tareï et l'exil de Zarnoss.
Üraski se revendique encore aujourd'hui comme une terre neutre et
ouverte à ceux qui cherchent asile.
La
région, bien qu'elle se trouva au sud du continent, est constamment
recouverte de neige et les températures sont le plus souvent dans
les négatifs. Si cette terre est une terre de refuge pour les hommes
elle l'est également pour toutes les créatures plus ou moins
dangereuses. Ainsi le gouverneur de ce royaume Öll Djiwo
comme ses prédécesseurs, laisse à sa terre le soin de se
débarrasser des êtres les plus indésirables.
Enfin,
pour ce qui est de l’appellation, Üraski peut se lire de deux
manières : la première signification est «Terre de la glace
battante » (Üras signifie « La Glace »), mais il
peut aussi se lire « Terre du refuge de glace » à cause
du mot « Raski » qui signifie « le refuge ».
5.
Le Royaume de Dölko et son archipel
Nous
voilà à une époque qui est plus proche de la notre que dans les
autres paragraphes. Non pas que les bateaux n'existaient pas avant,
mais personne sur le continent n'avait jamais eu l'idée de partir en
exploration. Le royaume de Dölko a plus été découvert que créé.
Le premier explorateur nommé Tomb Veernwax partit de la ville de Cab
et après avoir tourné six mois en rond, finit par atteindre une
terre. Une fois sur la terre ferme, il eu du mal à croire ce qu'il voyait. Le
jeune marin de vingt six printemps réalisait que non seulement l'île
était habitée, mais qu'en plus elle était très différente des
autres terres. Nous dirions dans notre jargon que l'île était
moderne. La ville qu'il visita était en réalité la future capitale
de la région, la ville de Méip. Après plus d'un an passé là-bas,
il revint à Cab et fit un rapport si détaillé que le gouverneur de l'époque Tëmp Loïbret, eu du mal à y croire. D'après le rapport de
l'explorateur il régnait sur cette île une atmosphère douce et
légère, loin de la tension permanente que l'on ressentait sur le
continent. De plus les paysage étaient différents ; des arbres
et des fleurs, des créatures et même des types d'êtres humains
inconnus dans les autres royaumes. Certains étaient tout petits et avaient
une peau bleuet, d'autres avaient le teint chocolat et des yeux
immenses.
Le
gouverneur eut alors l'idée de renvoyer le jeune Tomb pour proposer
un accord commercial à cette étrange comté. Le chef de la
capitale, Rïevius Kampopyna accepta à la condition de signer
l'accord sur le grand territoire. Le royaume de Dölko fut ainsi
reconnu officiellement et fut très vite connu des autres régions.
Aujourd'hui, les métissages sont courants et le multiculturalisme
permit l'enrichissement des savoirs et des enseignements, même si
aujourd'hui encore cette étrange royaume et son archipel refuse de
dévoiler entièrement tous leur secrets.
Le
nom Dölko signifie dans la langue des Dölkoyens « Secret des
foudres » avec le mot Döl qui veut dire « foudre ».
L'origine de ce nom n'est pas très difficile à comprendre, au Sud
de l'île principale se trouve une énorme crevasse appelée Les
Falaises Neppow. Personne ne sait pourquoi mais à la saison des
pluies, la foudre vient souvent frapper cet endroit ainsi que les
plaines à l'ouest de la crevasse. Les habitants ont vite compris
comment ils pouvaient utiliser l'énergie de la foudre et on décidé
de baptiser leur royaume du nom de ce qui les fait en grande partie
vivre.
Voilà
un résumé de la grande histoire des royaumes de l'Ouest. Il y
aurait beaucoup de détails à mettre et à rajouter, mais une vie ne
suffirait pas à apprendre des centaines d'années d'histoire.
Si
cet article vous a plu, vous ne louperez sans doute pas le prochain
volume d'histoire. Cependant je suis au regret de vous informer qu'il
ne paraîtra pas avant un moment car je ne veux pas vous embrouiller.
Comme toujours je suis ouverte à tous les commentaires, tous les
avis les conseils et critiques. Si vous avez des questions n'hésitez
pas, je tâcherai d'y répondre le mieux possible.
A
plus tard dans un nouvel article !
Mais
au fil du temps la grande terre se morcela et c'est ainsi que
naquirent les différentes parties. La première partie est l'île de
l'Ouest, découpée aujourd'hui en cinq royaume, ce qui ne fut pas
toujours le cas.
Bien
avant la création des capitales il y a de cela bien des siècles,
existait une seule et immense cité appelée Tareï ; qui
signifie « Unis dans la peine ». Cette unique ville du
continent était dirigée par un empereur et un conseil. La cité se
découpait en centaines de quartiers tant elle comptait d'habitants.
Les guerres civiles étaient nombreuses et les clans poussaient comme
des champignons, semant la terreur et le chaos dans les différents
quartiers. Malgré cela, nous pouvons dire que cette ère était une
époque de paix. Cette idée de paix se voyait renforcée par le fait
que juste avant la nomination de l'empereur de l'époque, ce dernier
avait fait chasser tous les dragons et autres immenses prédateurs
sur le continent central. Par la suite, l'empereur Naëkinn n'avait
eu aucun mal à être acclamé en tant que souverain des terres de
l'ouest. Le conseil quant à lui, se trouvait composé des préfets
qui régissaient les quartiers. Malheureusement, la plupart vivant au
palais de Tareï n'avaient aucune idée de la vie menée dans leur
quartier respectif. La misère était grande et la colère n'en
devenait que plus féroce et dangereuse.
La
période la plus sanglante des terres de l'ouest fut celle qui suivit
la mort de Naëkinn. Il avait laissé deux enfants derrière lui :
Eiben l'aînée âgée de dix-neuf ans, et Zarnoss le cadet âgé
d'une quinzaine d'années. Les deux enfants eurent une violente
dispute à propos de la succession car aucun des deux ne voulait
laisser la moindre part à l'autre. Eiben en tant qu'aînée n'eut
aucune difficulté à se faire obéir des gardes lorsqu'elle ordonna
que son frère soit secrètement emmené dans les terres lointaines
et arides au nord de la ville. Cependant, Zarnoss avait de son côté
des sympathisants qui le soutenaient fermement. Lorsque son frère
cadet fut hors de la cité, Eiben imposa une réelle dictature
pendant près de deux ans. Les sympathisants de Zarnoss furent pour
la plupart bannis et les rares qui ne subirent pas le courroux de la
nouvelle impératrice fuirent. Deux ans après son avènement, il se passa
une chose que l'impératrice n'avait pas prévu, les opposants au
régime des quartiers qui menaçaient la paix depuis bien des années
attaquèrent une nuit d'été. Ce fut d'une horreur sans nom, des
massacres à tous les coins de rues, des bains de sang et de ruines
qui mirent fin au court règne d'Eiben et détruisirent quasiment
entièrement la grande ville. Au lendemain de ce désastre, plusieurs
groupes de population se formèrent et chacun partit d'un côté du
territoire. Ceux qui restèrent tentèrent de reconstruire certains
bâtiments, mais tout n'était plus que ruine et cendre.
1.
Le Royaume de Vagnar
Pendant
une dizaine d'années les guerres se firent rares, mais ce n'était
qu'une trêve temporaire. Zarnoss qui s'était un peu fait oublier
depuis son exil n'était pas resté les bras croisés. Nourrissant
une haine sans borne pour sa sœur et ceux qui l'avaient soutenue, le
second héritier au trône avait attendu son heure pour prendre sa
revanche. Les groupes de personnes qui étaient partis vers le nord
s'étaient ralliés à sa cause après un discours larmoyants du
pauvre frère cadet. Cependant, au lieu d'envahir l'ancienne ville de
Tareï partiellement reconstruite et bancale, Zarnoss créa sa ville et son
royaume qu'il baptisa « Le royaume de Vagnar », qui
signifie « Le royaume des terres de feu ». (Le mot Nar
signifie « Feu » dans la langue ancienne). Il délimita
son territoire à l'aide du relief et des différents climats.
Les montagnes au sud du désert de Karm étaient une délimitation
parfaite et stratégique pour le jeune homme car c'était juste de
l'autre côté que se tenait l'ancienne grande cité. Zarnoss fit
également construire la prison de Forter dans le désert, qui est
depuis l'un des pires endroits au monde qui existe.
2.
Le Royaume de Siamman
D'un
point de vue géographique et cartographique, le royaume de Siamman
est le principal concurrent du royaume de Vagnar. Avec ce dernier ils
sont tous deux les plus anciens royaumes sur les cinq. Comme dit
précédemment, ce royaume contenait l'ancienne ville de Tareï et
son palais dans lequel fut emprisonnée l'impératrice après la nuit
de la rébellion. Eiben passa près de cinq ans enfermée dans une
cellule froide et miteuse avant qu'on ne lui restitue le trône. La
raison était simple, personne ne savait gouverner à part elle et
étant donné que Zarnoss commençait à devenir une menace
potentiel, il fallait à la ville un véritable dirigeant. Fort
heureusement pour les rares groupes qui étaient restés Eiben avait
bien compris la leçon. La jeune femme s'était rendue compte qu'elle
avait menée une politique bien trop dure à supporter dans les
quartiers, mais elle ne pouvait se blâmer d'avoir été ignorante.
Depuis sa plus jeune enfance Eiben avait été choyée et maintenue à
l'écart de la réalité. Lorsqu'elle était montée au pouvoir,
l'impératrice pensait que tout le monde vivait de la même manière
en dedans et en dehors du palais. Cette ignorance lui coûta
beaucoup, mais elle coûta davantage à ceux qui en avaient fait les
frais.
Après
être remontée sur le trône, l'impératrice elle-même s'ôta le
titre d'impératrice car à présent, et elle avait raison, il n'y
avait plus d'empire. Une fois mise au courant des agissements de son
frère cadet, Eiben fit le seule chose possible : elle créa son
royaume. Elle le nomma « Le royaume de Siamman », qui
signifie « Le royaume des terres calmes ». (Le mot Sia
signifie « eau »). Au milieu d'une cité en ruines et d'un
peuple diminué, Eiben réussit l'exploit de redresser la situation
et parvint même à former une petite armée. Cependant les forces
militaires de son frère étaient autrement plus importante. La jeune
femme eu alors l'idée d'envoyer une demande de soutien aux groupes
qui s'étaient éparpillés vers le sud du continent. D'abord
réticents, ils finirent par accepter à la condition que, si ils
sortaient vainqueurs, la dirigeante leur donnerait une parcelle de
terre où ils pourraient s'établir officiellement et qui serait
reconnu comme royaume indépendant. Eiben accepta cette revendication
sans émettre la moindre réserve, trop heureuse de pouvoir affronter
son frère et protéger ce qui lui était le plus cher : les
terres verdoyantes et sereines de son nouveau royaume. La jeune
dirigeante avait bien mûrit durant son emprisonnement et elle avait
à sa grande surprise compris que ce qu'elle aimait le plus était la
paix. La guerre entre les deux grands royaumes commença donc à
cette époque, et elle demeure malheureusement toujours aujourd'hui.
3.
Le Royaume de Kirlanie
Le
Royaume de Kirlanie à la particularité qu'il n'est pas délimité
par une chaîne de montagnes comme le sont les limites des autres
royaumes. En réalité, une muraille fut construite lors de l'annonce
officielle de la création de ce royaume par les groupes qui avaient
soutenu Eiben dans sa lutte contre son frère. Quelques années avant
la mort de cette dernière, les Sammaniens et leurs alliés étaient
parvenus à prendre la partie Ouest du royaume de Zarnoss en passant
par la forêt de Guina qui avait été un point très stratégique et
déterminant dans la bataille. Après la défaite, les forces
Vagnaros avaient été contraintes de battre en retraite. Eiben tint sa
promesse et offrit cette terre balayée par les vents marins aux
alliés qui, en remerciement, promirent de rester fidèle au royaume
de Siamman et ses habitants. Un accord de paix fut signé par le
représentant de ce nouveau royaume Luxi Fohar et la dirigeante de
Siamman Eiben.
Le
Royaume de Kirlanie a été baptisé ainsi car cela signifie « Le
royaume du vent protecteur » (Kir dans la langue ancienne
voulant dire « Vent », Lani « le protecteur »).
La
Muraille d'Estèb (signifie « l'infranchissable ») est
une muraille faite de pierres, de bois, de sable solidifié et de
métal. Elle résiste aux fortes tempêtes de vent et aux assauts de
l'armée du royaume voisin. Évidemment, il existe un moyen de
franchir cette barrière, mais les deux seuls passages se trouvent
dans la forêt de Guina qui est sous la surveillance et protection
des Siammaniens.
Mais
ce n'est pas tout. Ce royaume abrite la ville de Cab qui est une
ville clef dans le commerce maritime et le point de liaison avec le
cinquième royaume, le royaume de Dolkö. La ville de Cab est la base
de l'économie du royaume.
Pour
ce qui est du climat, sachez que c'est sans doute la région où il
fait le meilleur. Le vent n'est pas fort toute l'année et il permet
de provoquer des tempêtes de sable dans le désert de Karm. Cette
barrière naturelle assure une sécurité aux habitants et des
paysages attrayants.
4.
Le Royaume d'Üraski
Ce
royaume fut créé bien des années après la mort de Zarnoss et
Eiben par Farrner Laldle. Il ne compte pas beaucoup d'habitants car
les conditions de vie et le climat sont très rudes. Les Plateaux de
glace de Virdum sont certes une efficace barrière naturelle, mais
sont aussi un sérieux problèmes pour se ravitailler. De plus,
l'empereur Naëkinn avait eu beau faire chasser de nombreuses
créatures dangereuses, il n'avait pas pris la peine de faire le
ménage sur les plateaux. La menace n'est donc pas seulement humaine.
La deuxième frontière se trouve être un fleuve, le Fleuve Veaneu
qui alimente toute la population.
Pour
ce qui est de cette population, la plupart sont des déserteurs,
d'anciens prisonniers ou de simples pauvres gens en fuite. Environ
95 % de cette population vient du royaume de Vagnar. Comme ils
ne pouvaient pas demander asile aux autres régions, les premiers
fondateurs du royaume longèrent la frontière entre Vagnar et
Siamman puis traversèrent le fleuve. Il fallut beaucoup de temps
avant qu'assez de personnes arrivent pour pouvoir former des villes
puis une capitale. Enfin, le Royaume d'Üraski devint officiel plus
de soixante dix ans après la chute de Tareï et l'exil de Zarnoss.
Üraski se revendique encore aujourd'hui comme une terre neutre et
ouverte à ceux qui cherchent asile.
La
région, bien qu'elle se trouva au sud du continent, est constamment
recouverte de neige et les températures sont le plus souvent dans
les négatifs. Si cette terre est une terre de refuge pour les hommes
elle l'est également pour toutes les créatures plus ou moins
dangereuses. Ainsi le gouverneur de ce royaume Öll Djiwo
comme ses prédécesseurs, laisse à sa terre le soin de se
débarrasser des êtres les plus indésirables.
Enfin,
pour ce qui est de l’appellation, Üraski peut se lire de deux
manières : la première signification est «Terre de la glace
battante » (Üras signifie « La Glace »), mais il
peut aussi se lire « Terre du refuge de glace » à cause
du mot « Raski » qui signifie « le refuge ».
5.
Le Royaume de Dölko et son archipel
Nous
voilà à une époque qui est plus proche de la notre que dans les
autres paragraphes. Non pas que les bateaux n'existaient pas avant,
mais personne sur le continent n'avait jamais eu l'idée de partir en
exploration. Le royaume de Dölko a plus été découvert que créé.
Le premier explorateur nommé Tomb Veernwax partit de la ville de Cab
et après avoir tourné six mois en rond, finit par atteindre une
terre. Une fois sur la terre ferme, il eu du mal à croire ce qu'il voyait. Le
jeune marin de vingt six printemps réalisait que non seulement l'île
était habitée, mais qu'en plus elle était très différente des
autres terres. Nous dirions dans notre jargon que l'île était
moderne. La ville qu'il visita était en réalité la future capitale
de la région, la ville de Méip. Après plus d'un an passé là-bas,
il revint à Cab et fit un rapport si détaillé que le gouverneur de l'époque Tëmp Loïbret, eu du mal à y croire. D'après le rapport de
l'explorateur il régnait sur cette île une atmosphère douce et
légère, loin de la tension permanente que l'on ressentait sur le
continent. De plus les paysage étaient différents ; des arbres
et des fleurs, des créatures et même des types d'êtres humains
inconnus dans les autres royaumes. Certains étaient tout petits et avaient
une peau bleuet, d'autres avaient le teint chocolat et des yeux
immenses.
Le
gouverneur eut alors l'idée de renvoyer le jeune Tomb pour proposer
un accord commercial à cette étrange comté. Le chef de la
capitale, Rïevius Kampopyna accepta à la condition de signer
l'accord sur le grand territoire. Le royaume de Dölko fut ainsi
reconnu officiellement et fut très vite connu des autres régions.
Aujourd'hui, les métissages sont courants et le multiculturalisme
permit l'enrichissement des savoirs et des enseignements, même si
aujourd'hui encore cette étrange royaume et son archipel refuse de
dévoiler entièrement tous leur secrets.
Le
nom Dölko signifie dans la langue des Dölkoyens « Secret des
foudres » avec le mot Döl qui veut dire « foudre ».
L'origine de ce nom n'est pas très difficile à comprendre, au Sud
de l'île principale se trouve une énorme crevasse appelée Les
Falaises Neppow. Personne ne sait pourquoi mais à la saison des
pluies, la foudre vient souvent frapper cet endroit ainsi que les
plaines à l'ouest de la crevasse. Les habitants ont vite compris
comment ils pouvaient utiliser l'énergie de la foudre et on décidé
de baptiser leur royaume du nom de ce qui les fait en grande partie
vivre.
Voilà
un résumé de la grande histoire des royaumes de l'Ouest. Il y
aurait beaucoup de détails à mettre et à rajouter, mais une vie ne
suffirait pas à apprendre des centaines d'années d'histoire.
Si
cet article vous a plu, vous ne louperez sans doute pas le prochain
volume d'histoire. Cependant je suis au regret de vous informer qu'il
ne paraîtra pas avant un moment car je ne veux pas vous embrouiller.
Comme toujours je suis ouverte à tous les commentaires, tous les
avis les conseils et critiques. Si vous avez des questions n'hésitez
pas, je tâcherai d'y répondre le mieux possible.
A
plus tard dans un nouvel article !
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