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lundi 8 août 2016

Entre Ciel et Mer



Ciel et mer


Est-ce que vous avez déjà vu l'horizon, lorsque le ciel et la mer se rencontre ? J'ai vu peu de choses dans ma vie, mais j'avoue que se souvenir traverse chacune de mes pensées qui ont pour sujet le ciel ou la mer.
Je trouve ce paysage très beau mais aussi très mélancolique. Il me fait réfléchir sur de petites choses de la vie dont nous oublions souvent l'existence. Je trouve très apaisant de regarder deux mondes bien différents se fondre l'un dans l'autre dans un espace qui nous est inaccessible. Suis-je seule à croire en des forces qui dépassent la pensée humaine ? Il existe tant de choses que nous ne connaissons plus, que nous ne connaissons pas et que nous ne connaîtrons jamais. Je ne souhaite pas tout savoir, mais simplement voir et profiter de ce qui nous est offert durant notre bref passage sur terre.

- J'aimerai trouver un coin calme, au-delà des collines et des cités. J'aimerais pouvoir m'asseoir sur un rocher et, de mon siège, pouvoir contempler le reflet de la lune et des étoiles sur l'eau. J'aimerais de longs moments de calme et de sérénité, de solitude et de tranquillité. Regarder tour à tour le ciel et la mer, encore et encore jusqu'à les confondre. Pourquoi pas lors d'une douce et chaude nuit d'été ? L'hiver ne fait grâce d'aucun moment de douceur durant la nuit. J'aimerais contempler un ciel et une mer unis, remplis de lumières et de silence. Ne jamais plus regarder sa montre, ne plus voir le temps passer, ne plus… se voir passer. Puis rompre timidement le silence par une douce et triste musique, qui rappellerait à chacun la véritable nature de la vie. -

S'il existait en ce monde un endroit encore préservé de l'occupation humaine, je voudrais le voir et m'en faire citoyenne. S'il existait un moyen d'arrêter le meurtre de la terre, je consentirais à y laisser ce que je suis et tout ce que je possède, y compris ma vie. Il n'existe rien de plus beau au monde sur cette terre qu'un endroit où la nature est reine. Vivre loin des hommes et de leur poison, voilà un vrai moyen de guérir de leur folie. L'homme n'est pas mauvais seul, mais il le devient au contact des autres. Parce-qu'il cherche à plaire et à se montrer meilleur, il essaye par une bêtise de se faire plus grand. Lorsque ses semblables l'imitent, n'en ressort plus alors que violence et cruauté. Il existe bien des formes de méchanceté, qui ne sont pas toujours celles auxquelles on pense. L'homme est son propre poison. Mais sans son double il ne pourrait survivre, car l'être humain vit en meute. Une boucle sans fin se met en place, un cercle vicieux qui ne peut mener que l'homme et la terre à une chute brutale et définitive. Parce-que l'homme veut se faire plus grand et plus fort que la force qui l'a créé il en devient fou et aveugle, et la nature n'a plus alors qu'à le supprimer. Que va devenir la vie après tout ça ? A quoi est donc destiné le monde ? Quel est notre rôle ? A ces questions et à bien d'autres, nulle réponse n'existe.

- A bien y réfléchir, peut-être devrais-je chercher l'entrée d'un creux de montagne, près d'une cascade, et y établir ma maison. Comme les bêtes je me fabriquerais des défenses et avec mon instinct me nourrirais de ce que la nature aura mis à ma disposition. Je vivrais alors comme nous vécûmes dans les temps anciens, et n'en tirerais sans doute aucune difficulté. L'homme est fait de la même matière que les autres êtres vivants, pourquoi ne pourrait-il pas vivre comme eux ? L'homme est pourvu d'une immense et incroyable capacité d'adaptation, il fût fort dommage de ne jamais l'utiliser. -

Ce qui existe a toujours une utilité. Quelque soit sa taille, son poids, sa forme et le jugement que nous faisons à son propos, le sujet existant a toujours une utilité. Cependant, il se peut que l'importance son utilisation varie selon les époques, aussi peut-on penser aujourd'hui que certains objets ou animaux ne servent plus à rien. Nos capacités à voir et comprendre sont très grandes, pourtant nous demeurons un être pourvu, la plupart du temps, d'une ouverture d'esprit assez étroite. Le rationalisme pourrait-être un exemple. Certaines personnes pensent qu'être rationnel c'est détenir une vérité. Cela peut être aussi vrai que faux. Il nous arrive de voir et ne pas comprendre, notre logique varie en fonction de qui nous sommes. Pourquoi les oiseaux sont conçus avec des ailes et pas nous ? Pourquoi les poissons sont munis de branchies et pas nous ? Le ciel est bleu. En êtes-vous si sûr ? Ne devient-il pas noir lorsque la nuit l'envahit ? Parfois il ne fait pas de mal de croire en des choses qui paraissent incroyables. Croyez-vous qu'il fût possible d'inventer les avions si l'homme ne s'était pas cru pouvoir voler ? Les voitures, les ordinateurs, les téléphones et tant d'autres choses auraient-elles existées si l'homme n'avait pas eu la folie et la conviction de réaliser ces choses ? Ne croyez jamais qu'une chose est impossible parce-qu'elle ne semble pas rationnelle.

- Je regarde les vagues rouler sur la grève. Quel spectacle fascinant. Quel bruit apaisant. Comme regarder les nuages au son d'une flûte ou d'un piano. J'aime à croire que l'homme est pourvu d'ailes qui ne demandent qu'à s'ouvrir. Assise dans l'herbe, je regarde deux papillons batifoler. Ils sont si légers et si gracieux, pourtant leur vie est si courte. Le ciel nous est-il à jamais interdit ? Ne pourront-nous jamais y circuler sans appareil et de manière éphémère ? Quel monde étrange, le ciel. Monde léger, si discret qu'il en devient parfois invisible. Monde si grand que même l'homme de ne peut le délimiter. Ciel, quel beau nom pour un royaume tel que lui. Monde persécuté comme les autres, et dont la douleur ne peut se voir ni s'entendre. Espace si vaste et si merveilleux, pourquoi rester si loin de notre portée ? Il vaut peut-être mieux que les choses soient ainsi. Ciel, ami de mon coeur, m'est à jamais interdit. Son seul trésor qu'il m'est offert, l'espoir de le découvrir un jour, permission de tomber en lui pour quelques minutes, ne plus sentir que la douce caresse de l'air. Avoir l'impression que notre esprit quitte le monde réel. Vraiment, un beau voyage dans le rêve d'un monde inaccessible. -

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